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Karma Virus

Dernière mise à jour : 24 mai 2021

Durant tous les cycles, tous les siècles, il y a eu des pandémies, elles font partie de l'histoire de l'humanité depuis notre sédentarisation et à partir du moment où on a décidé d'enfermer le vivant et de l'exploiter. Les zoonoses, maladies infectieuses transmissibles de l'animal vers l'homme seront de plus en plus fréquentes si l’humanité poursuit sa course effrénée vers la destruction massive de son écosystème. La transmission de ces pathogènes de la faune sauvage à l’homme est le coût du développement économique et de l'industrialisation galopante.

Nous créons des aberrations biologiques systématiques qui ont des conséquences graves sur la biosphère. Une étude publiée dans la revue Nature conclut que l'exploitation des terres pour l'agriculture intensive, qui rapproche les humains des animaux sauvages dont l'habitat est dérangé, rend plus probable la survenue de pandémies telles que celle du Covid-19. Selon cette étude, les virus dont sont porteurs les animaux sauvages ont plus de risque d'être transmis aux humains en raison de l'évolution de l'exploitation des forêts, des mers et des sols.


Le développement et la rapidité des flux migratoires et des échanges à l’échelle mondiale, la croissance de la pression anthropique dans de nombreux écosystèmes du globe (en raison de la déforestation et de l’urbanisation notamment), le changement climatique ainsi que l’effondrement des systèmes de santé dans certains pays contribuent à expliquer cette augmentation de maladies émergentes de type zoonotique.


La surpopulation accentue ces phénomènes. Nous sommes toujours plus nombreux, nous occupons de plus en plus d'endroits encore intacts et sommes par la même occasion de plus en plus exposés aux répercutions de ces impacts. Nous créons des opportunités pour que ces virus se transmettent plus facilement, mais nous sommes surpris lorsque cela se produit.


Depuis que l'homme à commencé à bâtir des villes, des ports, des usines, des décharges, les fondations de notre société moderne, il s'est agglutiné, aggloméré et séparé de son habitat naturel. Comme un virus ou une sorte d'espèce invasive, il a muté et a infecté nocivement son environnement.


Ceci n'a rien d'une vague théorie, les exterminations de masses, les élevages intensifs, l'exploitation de la nature, la déforestation, la captivité d'animaux sauvages, la consommation industrielle sans aucune conscience n'ont plus rien à prouver de la qualité de l'Homme à détruire son environnement. Quelle autre forme de vie se comporte de cette façon si ce n'est une bactérie ou un virus ?


Quand l'humain va en guerre contre la nature, il créé des bouleversements, il rompt l'équilibre sacré et celle-ci finira forcément par se rebeller, les zoonoses sont finalement le résultat de ce mécanisme de défense éco-logique de notre écosystème représenté dans cette Vega théorie comme un seul et même organisme.


Les premières traces écrites incontestables d’une pandémie de peste datent du VI siècle. Mais selon une étude récente, la maladie serait arrivée depuis l’Asie il y a près de 5000 ans.


Dans la littérature scientifique, les pandémies et virus sont trés connus. Ce ne sont pas les premiers, ni les derniers. Les scientifiques sont loins d'être étonnés par la situation actuelle. La seule chose qu'on ne sait pas prévoir, c'est la date exacte et le niveau de propagation. Les pandémies font parti de l'histoire de l'homme mais les virus font partie de l'histoire du monde depuis des milliards d'années, si une confrontation est inévitable, il n'est pas compliqué de deviner qui vaincra.


L'Organisation mondiale de la santé (OMS) se prépare en permanence à la prochaine « maladie X », surnom donné à la prochaine menace sanitaire qui pourrait toucher la planète. Tandis que la destruction de l'habitat d'innombrables espèces vivantes réservoir de virus potentiellement mortels pour l'homme s'intensifie au niveau mondial, la présente pandémie de coronavirus pourrait n'être que le début d'une ère de pandémies internationales.


Toutes les pandemies que ce soit la grippe Espagnole (gènes aviaires) transmise par les volailles mais surtout par leur exploitation industrielle, la grippe porcine ou encore le Ebola. Sont toujours causés par les même processus, l'homme ne respecte pas la nature et ses lois.


Il arrive pourtant encore à se demander pourquoi nous subissons de tels châtiments et adore se poser en éternelle victime, brandissant toute espèce de complots fictifs sans reconnaître que l’être humain est le principal pathogène et responsable de ces déséquilibres, conséquences inévitables de sa folie.


L'humanité oublie trop souvent qu'elle et n'est qu'une invitée et se permet de bâtir un monde défaillant, arrogant sans conscience de ces lois fondamentales, érigeant un château de carte basé sur des valeurs totalement anthropocentrées et défaillantes.


Peu importe l'argent, la technologie et tout les gadgets employés pour se protéger ou innover, peu importe tout ses murs érigés, ses espèces de pansements d'un monde en ruine seront inutiles.


Ce système moderne vaniteux et aliénant se referme sur lui-même. Et puisque tous nous pédalons dedans, nous sommes donc tous responsables. Un travail individuel de conscience est nécessaire et finalement collectif pour un avenir plus saint, plus juste... un retour à la source, à l'essentiel est indispensable et pour éviter ce genre de crise sanitaire à l'avenir.

Ce travail de conscience qu'on s'efforce de mener est en cours, restez connectés.

Alex Vega Lynn

Army of Nature ⚡


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